J’ai commencé à dessiner dès que j’ai su utiliser un crayon et des couleurs, on dit que j’avais 5 ans. A l’adolescence, tout se met en place. J’apprends seule, la peinture, l’aquarelle, les pastels, le crayon, etc…
Indéniablement c’est peindre qui me plait le plus. Bien que mes parents penseront que le mieux est ailleurs, la peinture sera « ma bulle de liberté », celle qui me sortira d’un quotidien défini par les chiffres, les objectifs et le stress.
Je suis véritablement autodidacte.
Depuis 35 ans, peindre quasi quotidiennement ne suffit pas, j’apprends encore.
Quand on peint instinctivement, on se perd, on joue, on recommence, on découvre et justement, c’est dans l’erreur qu’on trouve les merveilles qui feront une technique et sa distinction.

Ce chemin artistique est indéniablement influencé par des lectures, des recherches et ma sensibilité.
Les animaux sont une grande source d’inspiration. Quand je peins un animal, je ressens « l’émotion du vivant », ce n’est pas explicable.
Et surtout, « Ishmael » de Daniel Quinn est l’ouvrage remarquable qui aura bouleversé mon travail, m’orientant principalement vers la peinture animalière et notamment, celle des grands singes. Selon l’auteur,  « le monde n’a pas été créé pour une seule espèce ».  

Selon moi, c’est juste.